49.3 mumbaiker
2008-12-16 08:54:17 UTC
Même si je le regrette, en reportant d’un an la réforme de la seconde au lycée, le gouvernement a fait preuve de sagesse. Allez les gauchistes, appelez ça une reculade si ça peut vous donner un peu de jouissance dans votre vie de médiocres.
Les lycéens français peuvent aussi dire merci à leurs collègues grecs bien que leurs problèmes soient totalement différents des leurs et où ils pourraient passer pour des privilégiés en comparaison du secondaire en Grèce. De plus en cette période difficile pour notre pays, tous les manipulateurs et les menteurs s’en donnent à cœur joie et dès lors, la raison et les explications ne sont plus guère entendues.
La jeunesse est manipulable. Et leur mécontentement a été savamment entretenu par les profs et les syndicats. On leur a fait croire que faute de moyens, cette réforme mettait en jeu leur avenir et créait une inégalité entre les établissements. Ah !! « INEGALITE ». Le mot qui fait mouche auprès de jeunes est lâché, eux qui sont sensibles à ce sentiment comme ce fût le cas de tout temps. Peu courageux pour défendre l’indéfendable, les syndicats enseignants ont donc poussé la jeunesse en avant, avec derrière tout cela la seule question qui vaillent pour eux : celle des effectifs, avec en plus le fait qu’ils ne peuvent plus faire de la co-gestion comme ce fût les cas sous les Lang, Bayrou et autres ministres qui tremblaient au moindre mouvement dans les rangs des enseignants.
J’espère que le gouvernement et Darcos mettront à profit ce délai pour faire à nouveau de la pédagogie et de la concertation pour mettre les syndicats des lycéens et enseignants face à leurs responsabilités, leur contradiction et même leur mensonges et que cette réforme utile et nécessaire sera appliquée à la rentrée 2010.
En attendant, la gauche, faute de propositions et pour cacher ses divisions n’a qu’un seul but : mettre le binz au cas où…Quant ceux qui rêvaient d’un grand soir en s’appuyant sur la contestation étudiante, ils en seront pour leur frais. C’est ma seule consolation.